Breaking news

1. Annonce aux modeuses/modeurs (?), l'entreprise American Apparel serait en faillite. Les dettes de cette marque pourtant populaire, s'élèveraient à 91 millions de dollars.

2. Parlons sortie album, avec N*E*R*D, qui repoussent encore la date de Nothing jusqu'au 7 Septembre. On attend. Eminem quant à lui a depuis longtemps abandonné l'idée d'un Relapse 2 pour un album peut-être plus positif. La tracklist de Recovery réunie 16 titres et des feat. de Rihanna, Lil Wayne, P!nk et Kobe. Le morceau Not Afraid est déjà disponible à l'écoute. Kanye West aussi prépare son retour et nous dévoile Power (feat Dwele)

3. La sortie ciné qu'on attend avec impatience, c'est Inception.Un film qui devrait nous retourner la tête et les yeux, nous embrouiller et nous surprendre. Réaliser par Christopher Nolan (Batman Begins, The Dark Knight et d'ailleurs un Dark Knight Return prévu pour 2011), avec au casting Léonardo Di Caprio, Joseph Gordon-Levitt, Michael Caine, Ellen Page, Marion Cottilard et Ken Watanabe, ce film a de quoi mettre l'eau à la bouche. C'est pour le 21 juillet.

Bande Annonce:


Ouais, par contre, ce bruit est juste insupportable.

Janelle Monàe + Plan B + Ben l'Oncle Soul

Cela fait déjà trop longtemps que cet article attend en mode brouillon, et que j'ai tout simplement la flemme d'aligner des mots. Alors pour le coup, le sujet (Ben l'Oncle Soul et Plan B) est beaucoup moins frais. Pour me racheter, je commencerais par introduire le dernier album de la déjantée Janelle Monàe, j'ai nommé The Archandroid, sorti le 17 mai.



Son dernier EP Metropolis était un excellent concept album tournant autour des aventures de son alter-ego androïde Cindi Mayweather, une b.o. de film sf sauce Star Wars, le tout tinté d'un étrange mélange soul, funk, afro-punk, dance-punk et pop rock. The Archandroid élargit le concept sur 18 morceaux, tous très hétérogènes. Le manque de cohérence est loin d'être une faiblesse de l'album, qui regorge de mélodies, de rythmes et d'arrangements créatifs et inattendus. Petit avant goût avant de vous jeter sur l'album:

Autre concept album, celui de Plan B, dont le single She Said à été révelé par le Grand Journal. Le rappeur Ben Drew renoue avec son amour d'enfance, la musique soul. Ici, l'alter ego se nomme Strickland Banks. Au départ amoureux, il est trahis et envoyé en prison pour un crime qu'il n'a pas commis. Entre deux appels à Dieu, il raconte la souffrance de l'incarceration et nous joue une fiction sombre. Entre soul et rap,entre un chant à la Marvin Gaye et un rap à la Eminem (le fait qu'ils soient blancs tous les deux, n'est pas leur seul point commun...) l'anglais à su trouver le bon équilibre et des arrangements efficaces. C'était The Defamation of Strickland Banks, sorti le 7 mai, un super album pour ceux qui découvrent Plan B et une sacré surprise pour ceux qui l'ont toujours connu rappeur.



Enfin, Ben l'Oncle Soul, le bien nommé soulman à la française, qui n'est surement pas passé inaperçu avec sa version remasterisée du cultissime Seven Nation Army. Dans son album éponyme, produit par le label Motown France, le chanteur jongle entre le français et l'anglais, sans perdre son groove et sa voix à la John Legend. Même si les morceaux sentent parfois le réchauffé, ils démontrent la capacité du chanteur à manier l'univers soul et ses sonorités, avec une justesse qui lui permet de ne jamais s'abaisser aux ridicules de la caricature. Un souffle d'air frais sur une scène française qui en avait besoin. Des morceaux frais et légers.

C'était, pour vous,du son hyper frais, pour vous aider à passer cet été caniculaire qui se profile peu à peu.

Sometimes I wake up in my bed.

(photo: Funny Face, par Ben Rayner. Sur Contributing Editor)

Petit post inutile pour parler du fameux ADD SUV d'Uffie et Pharell et de leur clip dont le teaser circule un peu partout sur le net.  Enfin, parler... pas vraiment. J'vous laisse juste le morceau (trouvé sur Hype Means Nothing), pour faire languir encore plus ceux qui attendent le clip.

Uffie - ADD SUV feat. Pharell [Prod. by Mirwais]byTPBSecretLeaks

Qui casse rien.

Trois semaines que ce film me hante, que la B.O. tourne à fond et que les répliques fusent dans mon esprit. Même si en trois semaines, tout le monde a pu lire toutes les critiques et inspecter le film sous toutes ses coutures, il faut que j’exorcise, par écrit, mon trop grand enthousiasme pour le film Kick-Ass.

Pour celles et ceux qui ne l’auraient pas encore vu et n’en auraient jamais entendu parler, l’avertissement est simple : le film est bien plus violent que ce à quoi vous vous attendiez et  il est aussi beaucoup mieux. Car, l’histoire d’un lycéen banale qui devient du jour au lendemain un superhéros sans aucune aptitude physique ou intellectuel a de quoi faire rire. Et on rit parfois effectivement. Mais quand notre superhéro ascendant grand looser affronte de vrai méchants et se retrouve à combattre aux côtés de vrais superhéros armés jusqu’aux dents et hyper entraînés, les choses deviennent sérieuses. Et la frontière entre une utopie bienveillante et une réalité sanglante est franchie.

Hit Girl

Le personnage le plus controversé, le plus déstabilisant et troublant de ce film, c’est Hit Girl. Une machine de guerre d'onze ans, capable d’abattre de sang-froid, comme dans un jeu, une bonne douzaine d’hommes. Formé par son père dans le but de venger sa mère, sa vie tourne autour des armes, des films de kung-fu et de son père. On se demande même si ce besoin viscéral de vengeance fait de ce duo attachant, de vrai superhéros ? On se demande aussi tout au long du film, où les degrés de lecture du film ne cesse de fluctuer, à quel moment un meurtre passe du troublant à l’anodin ?

B.O.

Pour le coup, la B.O. colle parfaitement à l’intitulé du film. Elle déchire.

Pour commencer, Mika, qui anecdote, a écrit la chanson Kick Ass (We are young) juste après avoir visionné le film. Je vous laisse juge :

Ensuite, des classiques, tel que Per Qualche Dollaro In Piu d’Ennio Morricone et An American Triology d’Elvis, pour une ambiance assez western. Un marrant (oui je trouve ce morceau trèès marrant !) This town ain’t big enough for the both of us des Sparks. Un étonnamment bon morceau des Pretty Reckless (le groupe de la blonde avec des extensions dans Gossip Girl.). Enfin, je dis bon, mais il parle surtout de vampires. On va faire comme si on ne comprenait rien.

Les vraies perles de cette B.O. ce sont les Prodigy et les Hit Girls. Leurs morceaux respectifs Omen et Bad Reputation, font le film.

Fin ?

Une suite est bien évidemment prévue. Le réalisateur Matthew Vaughn prévoit même une trilogie. Pour quand ? Tout dépend des deux auteurs du comic book, Mark Miller et John Romita Jr . Mais je peux déjà vous dire que la suite sera plus sombre encore que ce qu’on a pu voir.

Et pour enfin savoir ce que donne ce jeu de mots à deux balles en anglais, je piétinerais d'impatience jusqu'à la sortie du dvd prévu pour le 8 septembre de cette année.

Kick-Ass un film de Matthew Vaugh, avec Aaron Johnson, Christopher Mintz-Plasse, Mark Strong, Chloë Moretz et Nicolas Cage. Sortie le 21 avril.

Why Don't You Love Me

Dans les années 50, la vie des femmes tourne essentiellement autour de celle des hommes et la séduction est leur plus grand et plus bel atout, leur arme pour s'accomplir. La séduction ou l'art d'attirer l'attention, d'être remarquable, d'être enviable dans tous les domaines. Le physique, la sociabilité, la constance dans l'humeur, l'intelligence, la bienveillance et des aptitudes exceptionnelles à tenir un foyer sont les bienvenues pour attirer un homme dans ses filets.

Le nouveau clip de Beyoncé Knowles, alias B.B. Homemaker (subtil.) dans la lignées de ses clips courts métrages, aligne les références à cette époque glorieuse, pour tous les "Mad Men" cigare aux lèvres et scotch au poing. De la pin-up aguicheuse (pléonasme?) à l'housewive foireuse, façon Betty Draper, de Marylin à Betty Page, en passant par Diana Ross et ses Supremes, les icônes défilent sur des images grainées façon Super 8.

Beyoncé nous fait, dans des tenues au stylisme très pointu, une démonstration efficace de ses talents. Alors, oui: pourquoi ne l'aime-t-il pas?

Lupe Fiasco + Beat Assaillant

Je décide aujourd'hui de reprendre mon clavier pour vous parler de deux coups de coeurs musicaux plus ou moins récents.

Le premier, c'est Lupe Fiasco, qui sort d'ailleurs cette semaine le clip du single I'm Beamin', de son très prochain album Lasers.

En attendant la sortie de cet album, qui me rend littéralement impatiente, je préfère vous parler de son dernier album: Lupe Fiasco's The Cool. Sorti en 2007, cet album fait suite à l'album Lupe Fiasco's Food & Liquor, qui présentait deux personnages, The Streets et The Game. Ces allégories de la rue et de la délinquance, s'allie dans cet album au Cool, au succès et à la réussite.
Plus concrètement,  c'est parallèlement à la notion de "Cool" un album très sombre. Au moment d'enregistrer cet album, Lupe Fiasco perd son père ainsi qu'un très bon ami. Son mentor et collaborateur, Charles "Chilly" Patton, est incarcéré à la même période. Le morceau Streets On Fire illustre le mieux l'état d'esprit du rappeur. Un texte sombre, apocalyptique, un rythme pesant, la voix du chanteur Matthew Santos y est particulièrement inquiétante.

Matthew Santos qui collabore d'ailleurs sur trois morceaux de l'album et contribue à en faire un chef d'oeuvre. C'est un album dont on ne se lasse pas, résonne en nous d'une manière toujours différente. Lupe Fiasco est un lyriciste talentueux et un maître de la punchline. Un album à écouter d'urgence si ce n'est pas déjà fait.

Le second est canadien, donne aussi dans le rap et se nomme Beat Assailant. En concert cette semaine à Paris Bercy, sa musique est un mélange de hip-hop, d'électro et de soul. En parlant de soul, c'est avec Ben l'Oncle Soul qu'il collabore sur le morceau Spy. Leur deux univers s'y complètent parfaitement.

Beat Assaillant a la formule infaillible pour produire des morceaux frais. Par la j'entends qu'ils donne la pêche et parfois même une furieuse envie d'entrer dans un bar de jazz enfumé du sud des Etats-Unis.
Encore une fois, jetez y une oreille. Ça ne lui fera que du bien.